Je n’ai jamais eu peur de t’aimer. Je te regardais fumer, rigoler avec mon père. Pour toi je n’étais que la petite de Noelia, celle qui ne parle jamais et qui griffonne sur le papier, c’est pour toi que je dessinais milles fleurs.
Quelques années se sont écoulées, et tu as commencé à me regarder, à me sourire, tu as peint en moi des milliers de fresques en couleur. J’avais des fleurs Lode dans mes cheveux, et sur ma robe Pixicat. Tu m’as couverte d’or Lagyo, Mad’. J’étais belle avec toi.